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Sedir qu'est ce qu'un homme libre Messages citations La vigne influence de la priere Les comètes - Le champ a des yeux et le bois, des oreilles. prieres pour malades priere malade prier prieres pour malades prier les malade 2 le petit pâtre le petit pâtre 2 Le Saint curé d'Ars Le Saint curé d'Ars 2 Le Saint curé d'Ars 3 Le Saint curé d'Ars 4 l'apocalypse l'apocalypse 2 l'apocalypse l'apocalypse 2 Spiritualité - Sédir, Yvon Le Loup (lu également Paul Le Loup...) Quelques textes de Sédir, pour qui sa rencontre avec Monsieur Philippe fut un des moments les plus marquants de son existence. Il était déjà écrivain, mais plus spécifiquement sur l'occultisme. Il devient dès lors un des écrivains les plus empreints de mysticisme qui se puisse concevoir. Par de nombreux écrits, il tentera de partager, de transmettre l'extraordinaire de ce que fut pour lui cette Rencontre. L'un des ouvrages : Initiations relate, j'en suis persuadée, sa rencontre avec Philippe, de Lyon... Sédir (Yvon Leloup 1871-1926) fait incontestablement partie des écrivains mystiques et solitaires, occultes du XIXe siècle, ayant le mieux exprimé l'extraordinaire personnalité de Monsieur Philippe, dont il faut le préciser, il devint un des proches amis. Sédir devint après cette rencontre, un mystique, dans toute la force du mot : En admettant la vérité des sciences mystiques, pourquoi celles des rabbins seraient-elles plus profondes et plus pures que celles des autres peuples ? Si la Kabbale offre un mélange de vérités et d'erreurs, où sera le critérium de l'étudiant ? Ces trois questions sont inévitables, et il faut bien avoir le courage de l'avouer, en toute sincérité, les réponses qu'on peut leur faire ne seront jamais que provisoires, dans l'état actuel de l'humanité. Je sais, de source certaine, que, du temps où se sont constituées et développées ce qu'on appelle à tort depuis le Moyen Age, les sciences occultes, c'est-à-dire dans les soixante siècles qui ont précédé en Asie et en Egypte, la venue de Notre Seigneur Jésus-Christ, les relations des mondes invisibles avec notre terre étaient, sinon plus suivies, du moins mathématiquement réglées ; l'imprévu, l'accidentel, n'existait pour ainsi dire pas. Certaines lois générales une fois connues, soit par le raisonnement, soit par l'extase, elles pouvaient servir de bases certaines à des systèmes de sciences: c'est là l'origine de la doctrine des correspondances, que les ouvrages de Papus ont si bien mise en valeur. Chaque race terrestre, de même qu'elle tirait de son habitat sa subsistance matérielle, recevait d'un habitat invisible, mais réel, sa subsistance spirituelle. Première et excellente raison pour nous, sceptiques, de n'accepter les révélations initiatiques que sous bénéfice d'inventaire. Lisons, étudions ces langages mystérieux, ces hiéroglyphes, ces chiffres ; laissons notre imagination travailler là-dessus, comme nous pourrions, par la gymnastique, préparer un corps adolescent à supporter les fatigues fructueuses de la vie. Mais n'attachons pas à ces découvertes une importance exclusive, ne nous y arrêtons que le temps qu'il faut pour les classer, et cherchons, toujours plus loin, toujours plus en avant. ...Il y a autre chose. On me dira que je parle souvent de choses invisibles ; je ne demande à personne de me croire sur parole ; mais foi pour foi, je préfère croire à l'Au-delà qu'à l'En deçà. Dans les temps antiques dont je parlais plus haut, le monde marchait suivant les lois d'une rigueur mathématique ; le talion y régnait, ou le Karma comme disent les Indous. La venue du Christ a, entre autres améliorations inestimables, adouci cette justice inflexible. Tout homme, quand il fait le bien, en plus du bénéfice que son action procure à la collectivité, en est récompensé personnellement. C'est ce que les théologiens appellent le secours de la Grâce, et les mystiques la descente progressive du Saint-Esprit. A mesure que le temps s'écoule, cette lumière divine se diffuse mieux dans l'humanité ; il y a moins de géants, peut-être, mais la moyenne s'améliore de jour en jour. Le corollaire de ceci, c'est que les anciennes méthodes de recherche et de travail les calculs mystérieux et les cérémonies magiques , deviennent peu à peu inutiles. L'âme de l'homme est progressivement admise en face de la Lumière ; il arrivera un moment béni où elle jettera ses béquilles pour marcher seule, revivifiée par les premiers rayons d'un nouveau Soleil.
Les anciens, qui avaient besoin de béquilles, leur attribuaient une grande
importance et, suivant le bois dont elles étaient faites, on s'appelait Fils des
Dieux, Fils de la femme, Epopte, Délivré, Prophète, Mage ! Ne sourions pas de
ces hommes admirables qui avaient poussé la patience, la foi et la volonté, à
des développements inconnus de nous. L'oeuvre agit sur le plan physique puisque nous y habitons ; la méditation agit sur le plan des cerveaux, même maintenant où nous n'y habitons pas ; mais elle n'atteindra sa plénitude d'influence que le jour où nous habiterons ce plan cérébral: c'est pourquoi notre devoir principal, unique, c'est l'action, Quand l'action nous laissera du temps, nous pourrons étudier, méditer, imaginer, avoir des extases: et alors tous ces travaux intérieurs seront d'autant plus faciles et plus fructueux que nous aurons plus complètement oeuvré dans la matière. Plus nous avancerons, plus nous comprendrons que les livres ne servent pas, et cependant il faut les avoir lus pendant de longues nuits, que les rites ne servent pas et il faut les avoir pratiqués aveuglément, que les actes ne comptent pas, puisque nous n'en pouvons prévoir les conséquences ; que nous ne sommes, après avoir bien travaillé, que des serviteurs inutiles ; et qu'enfin, tout ce que nous pouvons saisir de Lumière est dans l'Évangile. Résumons tout ceci: aucun homme, je dirais plus, aucun prophète n'a énoncé la vérité absolue parce que d'abord personne n'a pu voir Dieu face à face, et personne ne peut Le comprendre ; ainsi tout livre est à examiner, à peser, à discuter ; il faut peser, en toute recherche, le pour et le contre, les hypothèses opposées, extraire de ces contradictions des vérités successives toujours plus hautes et plus générales ; nous avons d'ailleurs, même dans ces spéculations intellectuelles, un guide certain: c'est la lumière de la croix, et la parole du Christ ! Seulement cette parole et cette lumière, il faut les comprendre, non pas comme des dogmes, mais comme des puissances vivantes dont la vertu régénère, non seulement notre esprit, mais notre coeur et notre corps. C'est cette régénération qui est le but de la vie, et c'est mon plus vif souhait, que beaucoup puissent en éprouver la bienfaisante vertu.
SÉDIR |