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Sedir qu'est ce qu'un homme libre Messages citations La vigne influence de la priere Les comètes - Le champ a des yeux et le bois, des oreilles. prieres pour malades priere malade prier prieres pour malades prier les malade 2 le petit pâtre le petit pâtre 2 Le Saint curé d'Ars Le Saint curé d'Ars 2 Le Saint curé d'Ars 3 Le Saint curé d'Ars 4 l'apocalypse l'apocalypse 2 l'apocalypse l'apocalypse 2 Spiritualité - Sédir, Yvon Le Loup (lu également Paul Le Loup...) Quelques textes de Sédir, pour qui sa rencontre avec Monsieur Philippe fut un des moments les plus marquants de son existence. Il était déjà écrivain, mais plus spécifiquement sur l'occultisme. Il devient dès lors un des écrivains les plus empreints de mysticisme qui se puisse concevoir. Par de nombreux écrits, il tentera de partager, de transmettre l'extraordinaire de ce que fut pour lui cette Rencontre. LE très Saint CURÉ D'ARS LE CURÉ D'ARS Le curé d'Ars fut, je crois, le premier de ses contemporains dans l'art difficile de la prière. Il alla très haut; donc de très bas remous devaient l'éclabousser. Mais aussi comme il aimait prier ! Écoutez-le :; Il y a deux cris dans l'homme : le cri de l'ange et le cri de la bête. Le cri de la bête, c'est le péché; le cri de l'ange, c'est la prière;. ; La prière est une rosée embaumée, mais il faut avoir le coeur pur pour sentir cette rosée;. ; Il sort de la prière une douceur savoureuse, comme le jus qui découle d'un raisin mûr... Elle dégage notre âme de la matière, comme le feu qui élève les ballons. De cet entretien perpétuel avec le Christ, le curé d'Ars tirait toutes ses forces, tous ses pouvoirs, et sa voyance, et ses prophéties et ses guérisons, le miraculeux de chaque jour, l'argent pour ses oeuvres, le blé multiplié pour ses orphelines, les coeurs effondrés au confessionnal. Le miracle était l'ordinaire de sa vie quotidienne. ; Une âme pure, disait-il, a tout pouvoir sur le bon Dieu; ce n'est plus elle qui fait la volonté de Dieu, c'est Dieu qui fait la sienne;. Par pureté, il faut entendre le dépouillement de soi, dépouillement sans cesse approfondi, jusqu'à la nudité la plus profonde du coeur; il faut entendre l'abstinence spirituelle, l'acceptation totale et immédiate de tout; par cette voie, la volonté atteint son exaltation suprême, son terme, sa mort, enfin. Et elle ressuscite sous la forme surnaturelle de la foi. La foi est l'agent vrai de toute thaumaturgie. Mais quelle force incompréhensible, et que de pages les théologiens ont noircies à vouloir l'expliquer ! Notre saint ne cherchait pas tant : La foi, disait-il, c'est quand on parle à Dieu comme à un homme;. Et, en effet, c'est cela, ce n'est que cela. J'ai eu la chance d'assister à des miracles, non pas à des prodiges, à des faits surnaturels, divins. Eh bien ! ceux qui les accomplissaient, ces hommes qui commandaient à la maladie, aux membres amputés, à la mort, à la mer, aux éléments, aux esprits, ces hommes, en effet, ils parlaient à Dieu comme à un autre homme. Concevez-vous tout l'effrayant de ces mots, l'inouï de cette idée ? L'infiniment petit debout en face de l'infiniment grand, certain d'être vu, entendu, écouté, compris, exaucé ? Quel renversement de toute logique ! Quelle déraisonnable sublimité ! Quel coup d'aile, quel agrandissement, quel anéantisse- ment, quel amour ! Voilà les vrais et vivants mystères, dont ceux de Memphis et de Kaçi ne furent jamais que les nébuleux intersignes. Et le curé d'Ars, en énonçant ces choses formidables avec la plus familière bonhomie, savait de quoi il parlait; il voyait très bien les racines et les prolongements de ces guérisons, de ces conversions, de ces miracles, tandis que personne autour de lui n'apercevait que le fait matériel. Si son humilité ne lui avait pas toujours clos les lèvres, que ne nous aurait-il pas appris sur l'occulte du collectif catholique, sur la vie invisible des sacrements, sur la dynamique secrète de la vie conventuelle, sur les ressorts inconnus des événements ? Sans aucun doute, comme il lisait les consciences et voyait les crimes sur le front des pénitents, le curé d'Ars voyait le Christ, la Vierge, et les anges, et les saints; et si ses paroles palpitaient d'une telle victorieuse conviction, c'est qu'elles étaient le véridique récit des scènes vécues pendant les nuits d'extases solitaires dans la pauvre chambre délabrée. Il n'y a pas de vraie thaumaturgie possible sans une seconde vie sur le monde de la Gloire, menée simultanément avec la vie de la terre. L'homme-esprit est une individualité autonome, dirai-je, encore plus que l'homme-matière. Le tout est de savoir choisir son habitat immatériel. Et c'est à quoi Jésus nous invite si souvent et si instamment quand Il parle de la Maison de Son Père, de Sa Bergerie, de Sa Vigne. Le procédé pour cette acclimatation mystérieuse est indiqué par l'aphorisme : Là où est le trésor, là sera le coeur;. Aussi, comme le curé d'Ars, choisissons notre trésor et, le choix fait, donnons-nous à lui une fois pour toutes, et toutes les fois avec le même élan définitif que la première. Peu à peu l'homme intérieur prendra pied dans un des domaines du Maître, s'y établira, y bâtira sa maison, y créera une entreprise; et tous ces labeurs mystiques organiseront des correspondances exactes, régulières, vivantes pour secourir les besoins de ses frères encore attardés sur le plan terrestre. Tel est le mécanisme de la thaumaturgie évangélique, seule légitime et seule innocente. La fonction par excellence du curé d'Ars fut celle de confesseur. Ce ministère de miséricorde s'appuie sur une promesse formelle du Christ à Ses apôtres : Ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le Ciel;. Il demande au pénitent de voir Jésus Lui-même sous la figure du prêtre. Mais il exige aussi de ce dernier l'effort le plus complet pour se rapprocher de l'état d'âme des Apôtres. Ces disciples d'élite suivaient leur Maître de corps et surtout de coeur; ils avaient tout abandonné pour Lui et dans l'ordre matériel et dans l'ordre social; ils ne voyaient plus que par Ses yeux et n'agissaient plus que par Sa volonté; en retour, l'Esprit leur rendait visibles les secrets des consciences, parce que leur renoncement et leur courage les avaient faits aptes à le recevoir. Sédir |