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Anne Katerine Emmerich
Il faut préciser que ces textes sont issus des visions de la très religieuse Anne Katherine Emmerich. Issus d'une oeuvre très importante composée de 6 livres. Ces textes et toutes les visions de cette religieuse exceptionnelle devraient, à mon sens, être racontés, enseignés, être des sujets de discussions au catéchisme ainsi que dans les groupes de prières. Passons au texte : Jesus marche sur l'eau ... Il était tout à fait nuit lorsque je vis Jésus marcher sur la mer : ce fut à peu près en face de Tibériade, plus à l'est que le milieu du lac qu'il sembla vouloir traverser à une certaine distance en avant de la barque des disciples. Le vent était contraire et très violent et les disciples marchaient à la rame avec beaucoup de peine. Ils virent une figure humaine et furent saisis d'épouvante : ils ne savaient pas si c'était lui ou son esprit et tous jetèrent des cris d'effroi. Mais Jésus leur dit : " N'ayez point peur : c'est moi ". Alors Pierre lui cria : " Seigneur, si c'est vous, ordonnez moi d'aller à vous sur l'eau ! " Jésus lui dit : " Viens ! " Et Pierre plein d'ardeur descendit du navire par la petite échelle et se hâtant d'aller à Jésus, s'avança à une petite distance sur l'eau agitée comme il eût fait sur la terre ferme. Il me fit l'effet de planer au-dessus, car les flots soulevés ne lui faisaient pas obstacle. Mais comme il s'émerveillait et pensait plus à l'eau, au vent et aux vagues qu'à la parole de Jésus, l'inquiétude le prit : il commença à perdre pied et, dans son effroi, il cria à Jésus : " Seigneur, sauvez-moi ! "alors il enfonça jusqu'à la poitrine et étendit la main en avant. Jésus se trouva à l'instant près de lui, le prit par la main et lui dit : " Homme de peu de foi, pourquoi doutes-tu ? " Ils se trouvèrent aussitôt près de la barque : ils y montèrent et Jésus leur reprocha leur peur, à lui et aux autres. Le vent tomba immédiatement et ils se dirigèrent vers Bethsaïde. Vraisemblablement pendant la traversée les uns dormirent tandis que les autres ramaient. Pour les faire monter on abaissa une échelle hors de la barque. Note. Après cette communication le pèlerin lut à la narratrice le passage des Évangiles où il est dit que Jésus marcha sur la mer et que Pierre enfonça, et il lui demanda si elle n'avait pas oublié différentes choses qui, dans le texte sacré, sont représentées comme étant liées à cet événement. Elle répondit qu'elle pouvait bien avoir oublié de raconter certains détails, mais qu'ils allaient lui revenir maintenant qu'elle les entendait lire. Elle dit que l'incident rapporté par les Évangiles ne devait pas être le même que celui qu'elle avait vu cette nuit et que peut-être il lui serait représenté plus tard. Elle ne se souvenait pas d'avoir vu cette fois les disciples se prosterner devant Jésus dans le navire et lui dire : " Vous êtes véritablement le Fils de Dieu ! " Dans l'Évangile Jésus marche sur l'eau après la mort de Jean, mais ici Jean n'est pas encore mort, car le jour de naissance d'Hérode ne tombe que dans le mois de janvier, ce qu'elle a appris en entendant Jésus dire à ce propos qu'il voulait aller en Judée. Dans l'Évangile ce prodige vient après la première multiplication des pains laquelle n'a pas encore eu lieu. A la vérité il y a eu aussi lundi une multiplication des pains dans la vallée attenant à la montagne des huit béatitudes, mais ce n'est pas celle des sept pains et des deux poissons : il est arrivé seulement que la provision de pain, étant fort au-dessous de ce qui était nécessaire, s'est pourtant trouvée suffisante, au point qu'on a pu en donner des morceaux aux gens de guerre romains qui voulaient les conserver comme souvenir. Cette multiplication des pains de lundi est passée sous silence dans l'Évangile où du reste tous les enseignements de cette prédication faite en plusieurs fois sur les béatitudes, ainsi que les instructions données dans les intervalles, sont résumés et donnés, quant aux points principaux, comme une seule prédication : il en est de même des paraboles. La multiplication des cinq pains et des deux poissons, viendra plus tard et elle croit qu'alors il marchera sur la mer encore une autre fois. Cette fois-ci il n'y avait pas de gens à s'étonner de le voir arriver quoiqu'ils ne l'eussent pas vu s'embarquer, car personne, à l'exception des disciples, ne savait qu'il était resté sur l'autre rive du lac. Il faudra maintenant voir si en ceci il se présentera des différences comme celles qui ont été récemment notées en ce qui concerne la fille de Jaïre et l'hémorroïsse.... |