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Vous êtes ici>>Textes et citations >> Mes textes >> malades cancer4 action humanitaire ame soeur religions incineration coma deces appareils medicaux malades du cancer malades cancer2 malades cancer3 malades cancer4 Novembre 2004. Il y a deux mois, une mammographie a détecté, dans mon sein droit, pour reprendre le terme exact, des poussières calciques. Je deviens à ce moment-là, mon propre sujet d'études. Je pense tout de suite à cette page, et à toutes les analyses, à toutes les réflexions que je peux faire. première question que mon entourage me pose : tu as peur ? Non, pas du tout, aucune peur. Non, mis à part d'un éventuel équipement médical, des possibles examens. Mais aucune trace de peur. C'est extrêmement bien soigné d'une part, et d'autre part, je n'ai pas envie de quitter cette vie. Cette double constatation confirme mes précédentes analyses et autres ressentis sur le pourquoi de cette maladie du cancer dans telle ou telle situation. Par contre, des questions, comme rarement je me suis posée. Notre médecin me prend un rendez-vous avec une radiologue spécialisée dans la 2e lecture d'une radio. Le rendez-vous ne peut être fixé avant un mois..... A Toulouse, le nombre d'examens comme le mien est légion. C'est peut-être depuis que c'est une priorité nationale..... Je n'en sais rien. Mais, ce que je sais, c'est simplement le fait que je ne peux rapprocher le dit-rendez-vous. Un mois à me poser des questions, à réaliser, non pour moi, mais pour le nombre si important de cas possibles de cancers du sein..... Je tombe en plein dans la campagne télévisée de cancer du sein. Le constat est effarant Je sais, depuis cette mammographie, que l'on dit systématique, que cette calcification est dûe à une cristallisation de cellules. L'organisme a cristallisé une douleur sentimentale ou psychologique. On trouve ces termes dans certains ouvrages sur les égrégores, mais également dans des livres établis par des médecins. Surtout, dans le sein droit, le moins courant du cancer du sein, se trouve la localisation de ces douleurs dont je ne me suis jamais remise. Ce groupement calcique peut virer de bord. Toujours aucune peur. Sauf celle d'examens douloureux, celle de l'obligation d'être hospitalisée. Même si je sais bien que nombre de gens sont dans cette situation. Aucune peur non, mais que de questions Quel sujet d'études. Je confirme que la douleur sentimentale et psychologique, don't ej précise qu'elle concerne la perte de mon père. En aucune manière, de la perte d'un amour. Cette blessure pour moi, ne s'est pour ainsi dire jamais refermée. Mais je pense que cette situation peut également se produire dans une situation de douloureux échec sentimental. Un amour très fort peut, à mon sens aboutir à de telles extrémités. Simplement, parce que toute situation non digérée par le conscient, l'inconscient, ou quelque nom qu'on lui donne ; cette situation laisse des traces dans l'organisme. Ce même organisme gère à sa manière tous les chocs. Certains cancers en sont une des extériorisation Je confirme aussi, que l'allaitement n'a rien à voir. Je suis ravie de mon rôle de maman, donc, rien du côté échec maternel non plus. Non, c'est le sein gauche ça, ce serait le sein gauche. Moi, c'est le sein droit, siège de la douleur sentimentale, de la douleur psychologique, qui, montre là, qu'elle n'a jamais ete absorbée, assimilée. 22 Mars 2005 Je réalise que mon témoignage peut aboutir aussi pour au moins, apporter ma petite contribution dans l'analyse que je tente de faire depuis maintenant des mois, de cette maladie. Donc, ce 22 mars, rendez-vous a été pris quelques jours auparavant, pour faire faire cette mammographie de contrôle et l'échographie également préconisée sur l'ordonnance, à l'occasion de la 2e lecture des radios. Je me pose des questions depuis quelques temps, me demandant quel va être le verdict des appareils médicaux. Plusieurs radios sont faites, du sein droit, relativement douloureuses : La radiologue m'avait expliqué que les calcifications étaient placées très profondément. J'en étais même arrivée à me demander si la mammographie était le meilleur moyen de tenter de voir quelque chose. Je ne sais pas, mais je me dis qu'en partant depuis le dos, ce serait peut-être plus simple. Mais, je ne suis pas médecin, donc, je pars du principe qu'ils sont nettement mieux placés que moi pour savoir sous quel angle on doit aller chercher le problème. Entre deux séries, elle me dit on essaie de mieux voir où elles sont placées. J'en déduis donc à cet instant, qu'elles sont toujours là. Je pensais presque qu'il n'y aurait plus rien, parce que mon entourage me disait que je n'avais rien. Elle revient ; il y a déjà un moment que nous sommes en consultation. Elle me fait part du sérieux de la situation. Il faut sérieusement envisager une opération..... Il y a une extension de la surface et j'émets de sérieux doutes sur ce que je vois..... Nous passons à l'échographie dont elle me dit qu'elle ne complétera pas la mammo, mais qu'elle peut voir autour. Et de m'expliquer ce en quoi l'opération consistera. Rien que de savoir qu'il me faut passer sur la table d'opération, entrer en milieu hospitalier... Rien que ça me rend malade. Le tout agglutiné, c'est pas cool. Ca fait tellement bizarre de ne rien sentir et de savoir qu'il y a pourtant, bien présente, une saleté quelque part qui tente de gagner du terrain. Rendez-vous a été pris en suivant avec mon médecin, pour étudier toutes les possibilités. Au moment où j'écris ces mots, je n'ai pas encore vu le médecin Là, je viens de relire la première page de ce sujet si brûlant. Je suis de plein pied dans cette histoire qui concerne tant de femmes. Là aussi, c'est le rôle extrêmement important, du conjoint et de l'entourage. Ces rôles sont plus qu'extrêmement importants ; ils sont primordiaux. Je pense pouvoir dire aussi, qu'une personne qui refuse de se faire soigner, vit un drame personnel. Même si elle n'en dit rien, c'est très profond et très fort. J'écrirai ici, au fur et à mesure. Le lendemain, mon médecin généraliste me dit qu'elle prend rendez-vous pour moi à l'Institut Claudius Régaud à Toulouse. Le meilleur centre de la région en matière de cancer. Nous attendons 48 heures d'avoir des nouvelles. Le secrétariat nous laisse un message nous donnant la date, l'heure et le nom du médecin. Rendez-vous pris pour le mercredi suivant. Là, aucune impression d'entrer à l'hôpital, un peu plus on dira, dans une clinique. Plusieurs patientes et patients attendent. Impression d'ailleurs que l'attente va être longue, vue le nombre de personnes présentes dans cette salle. 20 mns, le médecin nous appelle ou plutôt m'appelle. Je m'y attendais si peu, toujours à cause du monde, que je prends quelques secondes pour réaliser qu'on s'adresse à moi. Là, c'est un jeune médecin, qui manifestement se tient nettement au courant des dernières technologies possibles. N'émane en tous les cas de lui, qu'une grande tranquillité. Comme s'il était naturellement Zen. Il nous explique toutes les étapes possibles. La profondeur des calcifications l'oblige à d'abord demander l'avis de radiologues. Il doit nous tenir au courant. Je l'écrirai ici également. |