Elle dort, seule sur le sol humide et frais, Victime des saisons qui si vite défilent. Tombée harmonieusement dans la forêt, Sa vie éphémère ne tenant qu'à un fil. Accablée par le manque d'attrait de ses formes, Tout comme la nostalgie elle cherche son dogme. Jadis elle pouvait caresser les nuages, A présent, flirte avec le sol, devient présage. Présage de l'ete que l'automne dévore, Vestige de la vie, vertige de la mort. Avec le temps elle se marie à la terre, La feuille d'automne je lui dédie ces vers.