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Quelques phrases du Padre Pio:
Une dame demanda au Padre quelle prière Dieu appréciait le plus. Le Père répondit : " Toute prière est bonne quand elle est sincère et continue. " " Souvenez-vous, dit le Padre à un de ses pénitents, que la mère commence à faire marcher son enfant en le soutenant; mais, plus tard, l'enfant doit marcher seul. Vous devez apprendre à raisonner sans aide. " A une zélatrice qui manifestait son regret de ne rien pouvoir faire pour lui : " Le général est seul à savoir quand et comment employer un soldat. Guettez votre tour. " Propos trouvés sur le net On cherche Dieu à travers les livres; par la méditation on le trouve. La vie du chrétien n'est qu'un effort perpétuel contre soi. L'âme ne s'épanouit qu'au prix de la douleur. A quelqu'un qui craignait de s'être trompé, Padre Pio disait : " Tant que vous avez peur, vous ne pécherez pas. " Cette personne ajouta - " Peut-être, mon Père, mais je souffre tellement' " Certes, on souffre : mais il faut distinguer entre la crainte de Dieu et la peur de Judas. Trop de crainte nous fait agir sans amour; trop de confiance nous empêche de pallier, avec une intelligente attention, au danger que nous devons dominer. Elles doivent s'aider l'une l'autre, comme deux soeurs... Si vous réussissez à vaincre la tentation, c'est comme si vous laviez votre linge sale. Celui qui ne médite pas - disait-il un jour - m'a tout l'air d'un homme qui ne se regarderait pas dans la glace avant de sortir, peu soucieux de sa tenue, et paraîtrait en négligé, sans le savoir. La personne qui médite et tourne son esprit vers Dieu, qui est le miroir de son âme, dépiste ses fautes, les corrige de son mieux, modère ses impulsions et met sa conscience en ordre. Quelqu'un demanda un jour au Père : " Comment peut-on distinguer la tentation du péché ? Comment être sûr de ne pas être tombé dans le péché ? " Le Père sourit et répondit : " Comment distinguez-vous un âne d'un être raisonnable ? - L'âne se laisse guider, tandis que l'être raisonnable tient les rênes. - Parfait, reprit le Père. - Mais pourquoi la tentation, une fois passée, laisse-t-elle une sensation de souffrance? " Alors le Père donna un exemple : " Avez-vous jamais ressenti les effets d'un tremblement de terre ? Tout était sens dessus dessous, vous aussi, mais vous n'avez pas ete enseveli sous les gravats. " Par notre calme et notre persévérance nous trouverons, non seulement nous mais nos âmes, et Dieu Lui même. Un homme vint un jour prier le Padre de guérir sa mère, lui en montra la photo et dit " Si je le mérite, bénis-la. " Père Pio répliqua : " Ma che merito ! En ce monde, nul de nous ne mérite rien. C'est le Seigneur qui est assez aimable, dans son infinie bonté, pour nous combler de ses grâces, parce qu'il pardonne tout. " Padre Pio abhorre la maxime : " Chacun pour soi; Dieu pour tous " C'est trop égoïste, trop de ce monde pour lui. Il lui oppose celle-ci, de son cru " Dieu pour tous : mais personne pour soi seul. "
Un jour, " interviewé " sur la pénitence et la mortification, le Père s'exprima
en ces termes : " Notre corps, c'est comme un âne qu'il faut battre, mais pas
trop : parce que, s'il tombe, qui nous portera ? " Quelqu'un se lamentait d'être torturé par le souvenir de ses fautes : " Ça c'est de l'orgueil, trancha le Père; c'est le démon qui vous inspire ce sentiment, ce n'est pas une vraie tristesse. - Mais comment délimiterai-je ce qui vient du coeur, ce qui est inspiré par Notre Seigneur et ce qui, au contraire, ressortit au diable ? - A ce signe, sans hésiter : l'esprit de Dieu est un esprit de paix... L'esprit du démon excite, exaspère, nous injecte une sorte d'angoisse contre nous-même, alors que notre première charité nous concerne d'abord; donc, si certaines pensées vous agitent... tenez pour assuré qu'elles viennent du diable. A quelqu'un qui avait charge d'âme et lui demandait comment agir envers ceux qui sont sourds aux appels de la vérité et de la bonté, le Padre répondit : " Essayez de les attirer par l'amour et la charité, donnant sans compter, et si vous échouez, grondez-les. Le Christ, notre modèle, a fait le Paradis, mais aussi l'enfer. " Une bonne réprimande est parfois plus nécessaire qu'un aimable rappel à j'ordre. En certaines circonstances le Padre dit à ses enfants spirituels : " Du pain et des coups aident souvent à faire de beaux garçons." Un jeune homme lui avoua qu'il craignait de l'aimer plus que Dieu. Ce à quoi le Padre répliqua : " Vous devez aimer Dieu d'un amour infini à travers moi. Vous m'aimez parce que je vous guide vers Dieu qui est le bien suprême. Je ne suis qu'un moyen. Si je vous guidais vers le mal, vous cesseriez de m'aimer. " Signorina Maria Pennisi, un jour, se plaignit de ne pouvoir demeurer loin de Padre Pio tant sa présence la rendait heureuse. Il observa : " Pour les enfants de Dieu il n'y a pas de distance. " Comme elle ne paraissait pas convaincue, Père Pio sortit sa montre : " Dites-moi, que voyez-vous au milieu, là ? - Le pivot, mon Père. - Exactement. Le pivot est comme Dieu, inamovible, et les aiguilles courent, reliées au centre, et les aiguilles mesurent le temps. L'espace entre les chiffres et le centre est négligeable, en somme... Dieu est le centre, les chiffres les âmes, mais il y a aussi un Padre Pio qui fait le pont... " La prudence a les yeux, l'amour les jambes. L'amour qui a les jambes voudrait courir à Dieu, mais son élan est aveugle et l'on trébucherait s'il n'était conduit par la prudence, qui a les yeux... Une jeune et jolie femme, mariée à un membre du parlement qui mourut très jeune, écrasée de chagrin, souhaitait se retirer du monde et fonder un Ordre. Elle consulta Padre Pio : " Madame, avant de sanctifier les autres songez à vous sanctifier vous-même." *. Cette dame est aujourd'hui Carmélite. |