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maitre Philippe de Lyon monsieur Philippe, de Lyon
La SouffranceNous sommes sur la terre pour travailler et être travaillé par les ennuis, par les adversités. Il faut que nous laissions sur la terre l'orgueil, l'envie et l'égoïsme. Toutes les molécules de notre corps doivent se purifier par la souffrance. Elles tombent une à une vos larmes ! Et ce petit ruisseau clair et pur qu'elles forment dans l'invisible revient à vous pour vous désaltérer. Ne croyez pas que vos actes se perdent. Tôt ou tard vous en recueillerez le fruit. Les philosophesLes philosophes au sens habituel du mot sont des hommes qui se renferment chez eux, qui vivent loin du monde et qui bâtissent pour eux et chez eux des châteaux et des systèmes. Ils ne font pas de mal aux autres, pour le moment du moins ; ils ne font pas de bien, ils ignorent la charité et ils jugent ; ils laissent parfois des livres qui sont mauvais pour ceux qui les lisent. Ce sont les tièdes dont parle l'Ecriture et qui traversent la vie sans agir. La MatièrePersonne n'est propriétaire de rien ; au reste la matière par elle-même n'existe pas. Le Suicide.La mort ne brise pas les chaînes qui sont à nos jambes. La mort ne délivre pas. Celui qui se suicide pour mettre fin à ses malheurs se trompe, car il lui faudra revenir expier sa faute et remplacer le temps abrégé. Il ne faut pas lui jeter la pierre, car on ne sait pas quelle était sa souffrance. (21-6-1899)
Bien des suicides ne sont que le châtiment fatal d'êtres qui ont commis un
assassinat et à qui il est donné de payer ainsi leur dette. La Vie SocialeLa solitude n'existe pas dans la nature. L'homme n'est pas fait pour vivre seul, mais en société. Il faut donc nous incliner devant les lois civiques ; mais croyez bien que, du jour où nous nous aimerons bien et où nous ne chercherons pas à faire du mal à notre voisin, il n'y aura plus besoin de garde champêtre pour défendre ce voisin ; nous n'aurons plus besoin de personne pour nous gouverner, nous saurons nous gouverner nous-mêmes. (9-7-1894) On doit obéissance à la loi comme à Dieu, car c'est Dieu qui a permis la loi et qui a donné un gouvernement en rapport avec notre état. A des hommes imparfaits il ne pouvait être donné des lois parfaites. (1 8-2-1 902) Lorsqu'un coupable est jugé par les lois civiles et subit une peine, il est dispensé d'être jugé par les lois du Ciel. Ceux qui jugent seront jugés à leur tour. Mais surtout, ce qu'il ne faut pas faire, c'est dénoncer un coupable ; celui qui accomplit cet acte méritoire de ne pas dénoncer peut être sûr d'être un jour l'ange gardien d'un coupable pour lequel il pourra obtenir le pardon du Ciel, ou avoir dans sa famille, jusqu'à la septième génération, un coupable qui sera pardonné par son acte méritoire et échappera au châtiment. (10-1-1894) Nous pourrons nous gouverner seuls quand nous aurons la charité et, pour cela, il faut oublier les griefs et ne pas déterrer les morts, c'est-à-dire ne pas reprocher les mêmes choses à quelqu'un pendant des années. (27-7-1893) Si, dans la rue, ayant reçu un soufflet d'un passant, on est capable d'aller vers lui et de l'embrasser, alors les lois du pays ne nous atteignent plus. La FolieLa plupart des cas de folie ne sont que des possessions. Je vous en donnerai une comparaison. Supposez une maison que l'on vient de bâtir ; elle est vide en apparence, mais en réalité des esprits y font leur demeure, et si vous y alliez une nuit vers minuit, vous vous en apercevriez peut-être. Qu'un locataire vienne alors s'y installer un jour ; si la maison pouvait parler, elle dirait : " On change continuellement ici, le précédent habitant était mieux ", et que dirions-nous de la maison ? Qu'elle est folle. Le fou de même est sincère et dit ce qu'il sait; il pense, sent et voit successivement tout ce qu'il dit, mais il oublie aussitôt, et passe à un autre sujet. Nous qui ne voyons rien appelons cela de la folie. http://www.philippedelyon.fr Maitre Philippe de Lyon Maitre spirituel, ses prodiges ses guérisons |