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Envoi de Jeannine
perdre un enfant 1 perdre un enfant 2 perdre un enfant 3 perdre un enfant 4 perdre un enfant 5 venu au monde la piece a côté on a aimé pour tony ne reste pas et un sourire
Reçu le 16 décembre 2004
Quand des milliers de personnes se préparent joyeusement à fêter Noël, d'autres sont dans la détresse, la solitude et le malheur. Pourquoi ? Pourquoi n'y -a-t-il pas de trêve dans le coeur des parents, de tous les gens dans la souffrance ?¨Pourquoi ? Pourquoi ce jour qui doit-être synonyme de joie de fête d'amour n'est-il chez moi que tristesse souffrance et désespèrance ?
J'ai mal Hélène, tellement mal dans mon coeur de maman. Bien-sûr, j'ai promis à mon grand garçon, à mon Tony, d'être forte mais c'est tellement dur. Il y a eu tant de Noël, sans luxe mais tellement plein d'Amour, de rires, de joie...Pourquoi ? Pourquoi Seigneur, ???
Mon TONY me manque tant, j'ai honte car je sais bien que je le fais souffrir avec ma peine, mais je ne peux me raisonner mon coeur est tellement en souffrance en manque de lui de ses rires, de sa malice, ses jeux de mots LUI LUI LUI en chair et en os pourquoi est-il parti ? pourquoi me l'a t-on pris pourquoi lui et pas un autrej'ai mal tellement mal à l'âme et au coeur je suis désespèrée en ces jours de préparation de jour d'Amour pardon
A la lecture de ces mots, je lui ai répondu ceci, en suivant la lecture de ses mots :
Merci de vos mots, ils sont remplis d'une douleur palpable.
Je voudrais juste dire que vous avez d'autres enfants. Je comprends votre douleur, au-delà de tous les mots.
Mais vous manquez aussi à vos autres enfants. Ils sont dans la peine eux aussi, à leur manière.
Je ne suis pas sûre que vous repasserez des fêtes, dans le plein sens du mot, mais, vous avez besoin de vos autres enfants, comme ils ont besoin de vous. Faites-leur d'énormes bisous pour Noël. Faites-vous d'énormes bisous les uns les autres si c'est possible.
Ça fait un peu de bien, là où ça fait mal.
J'ai pensé à vous, ces dernières semaines avec l'affaire tout aussi épouvantable de la fille de Roland Giraud et de son amie. Je n'ai pu faire autrement que de penser très très fort à vous et aux autres parents, sur lesquels une bien grande douleur est imposée.
Je mets vos mots en ligne, avec votre autorisation.
Merci de votre confiance en tous les cas. Ne vous excusez pas de souffrir. Le fait d'écrire vos mots vous a-t-il un peu soulagée ?
Votre douleur est si grande que j'ai mal pour vous
Spirituellement et toute mon amitié.
Bisous des Anges du Ciel sur votre coeur déchiré.
Sa réponse :
Comme il est doux d'avoir une amie aussi fidèle et généreuse. Votre compassion m'émeut beaucoup. Oui cela va mieux, oui vous pouvez mettre en lignes chaque mot chaque phrase que je vous écris. Votre écoute attentive, m'aide à un point, vous ne pouvez pas savoir. Je suis vraiment désolée de venir ainsi m'épancher sur votre épaule, à chaque coup de blues, et ils sont légion en ce moment. J'ai écouté Andréa Boccelli, les airs sacrés, j'ai prié, beaucoup prié et, après les larmes est venu le réconfort. DIEU, heureusement ne perds pas de l'oeil ses brebis égarées et dans la souffrance. Oui, je vais penser très très fort à Cathy, Rémy et Andy, ainsi qu'à mon mari, qui sont eux aussi dans une souffrance extrême. Merci, merci, mille mercis, chère Amie des coups durs et des jours ensoleillés.